Quito, 2005


Quito
© PCCP 2005
(20’02’’)
Premier montage d’un travail documentaire L’œuvre mette en évidence une visualité urbaine de la ville de Quito (Equateur), ses iconographies et dynamiques performatives collectives, avec l’objectif de détecter formes et discours non-officiels ou non-institutionnels (au niveau visuel et sonore) qui s’insèrent dans le réseau productif de la ville en devenant espaces de génération de culture. Ce travail cherche un dénominateur commun, une sorte d’esthétique commune, au niveau de la performance sociale et les usages des espaces publiques qui pourraient être considérés comme moments ou actes d’expression et reformulation de l’espace commun qui fonctionneraient comme phénomène de lien social. Cette vidéo emprunte images d’archive provenant du cinéma et de la TV qui sont, dans une certain forme, une tentative de représentation visuelle de la ville.

EL JAZZ DEL CAN, 2005

EL JAZZ DEL CAN
(Le jazz du chien)
© PCCP 2005
(5’ 40”)
Vidéo fait pour être projetée avec le group de musique - audiovisuel Negro Triqueante ( César Portilla, Jaime Sánchez, Pablo Gamboa, Jason Boada y Leo Arrata) Ce récit est une métaphore sur un état d’esprit canin. Le personnage c’est un chien de la rue.

Tostados por la Fortuna, 2004


Tostados por la Fortuna,
© PCCP 2004
( 42'40’’ ): Vidéo fiction de 42 min.
Synopsis : deus jeunes hommes sont capturés pour deux flics curieux de savoir quel effet ferait une drogue dans les personnes. Rencontrer la police à Quito peut être une expérience tragique comique.

Cette œuvre travaille sur les différents types de performance qui ont lieu à partir de sa conception et tout au long du processus de réalisation jusqu’à son montage. Pouvoir se déplacer et agir entre la performance littéraire, la performance de l’acteur dans une sorte d’exacerbation de l’expérience du performer. L’œuvre mette en évidence une visualité urbaine de la ville de Quito, ses iconographies et dynamiques performatives collectives. L’œuvre cherche à détecter formes et discours non-officiels ou non-institutionnels qui s’insèrent dans le réseau productif de la ville en devenant des espaces créatifs générateurs de culture. Comment la gens prend l’autobus, comment ils descendent, comment ils conduisent. Comment les rues de Quito se voient pendant une journée de travail.

Sick of love, 2003


Sick of love,
© PCCP 2003.
(1’04’’)
Vidéo montage en format d’écran d’éveille pour ordinateur (screen saver). Cette vidéo fait partie d’une série appelé Sick of Love composée de 12 moments travaillés avec différents moyens (images : photo, vidéo, texte, objet, action) qui discutent la thématique de l’amour. Images sensées être publiées comme un calendrier qui recueillera toutes les expériences. Ce travail est le premier de la série qui continue en processus de réalisation (2002…2006).

La Ciudad Respira..., 2003


La Ciudad Respira...,
(La ville respire...)
© PCCP 2003
(1’21’’) : Vidéo montage. Point de vue subjective du phénomène migratoire qui a pris de l’ampleur pendant la dernière décennie et qui a marqué la société équatorienne contemporaine. Sur une image nocturne de l’emblématique colline El Panesillo situé au milieu de la ville de Quito (la capitale de l’Équateur) on évoque la nostalgie pour la personne aimée…

I, Me, Mine…, 2003


I, Me, Mine…,
© PCCP 2003
(52’’) : Vidéo montage, fait à partir des photogrammes isolés et séquences dans un ordre linéal.
Cette vidéo est une sorte de portrait modelé dans la société de consommation. Pendant les dynamiques ou processus d’appropriation des espaces et des objets du quotidien il y a un certain jeu, duquel on n’est pas toujours conscient, de limites entre ce qui nous sommes, ce qui nous appartient ou ce qui nous est imposé et tous ensemble nous définirent en tant que sujets ou individus. Cette vidéo est un propos sur l’idée de non limite entre le publique et le privée dans la construction du sujet. C’est un portrait (autoportrait) élaboré à partir des objets accumulés qui bâtissent l’espace privé, domestique.

El Sietemesino, 2002


El Sietemesino,
(Le Prématuré)
© PCCP 2002
(4’33’’)
Diaporama avec un montage de son montré comme un show de diapositives en direct. Travail composé de photographies et dessins. Est une fiction qui travaille sur le mode de la « photo novela ». Tous les emplacements sont réels, sont des espaces publiques qu’appartiennent à l’imaginaire quotidien de la ville. Ce récit présent une vision tragi-comique du fait du naître dans des conditionnes sociales désavantagées dans un contexte avec les particularités de Quito.

El Triciclazo, 2002.


El Triciclazo,
© PCCP 2002.
(4’38’’)
Montage des extraits d’une action réalisée à Quito, lorsque l’Équateur a été classé au Mondiale de Foot en Corée et au Japon en 2002. L’action utilise l’argot des journalistes sportifs pour dénoncer la corruption institutionnalisée du pouvoir politique. C’est un appel d’urgence, une sorte d’action désespérée qui aboutit avec une menace dirigée, entre autres, aux commerçants qui dépassent les prix officiels.

L’action à durée environ 2 heures, dans les rues du cartier La Mariscal au centre ville ( zone bancaire, touristique et zone de vie nocturne ) selon chiffres officiels, le cartier plus dangereux de la capital

Un vuelto de Cheno, 2002



Un vuelto de Cheno,
© PCCP 2002

PCCP 1998-2001



PCCP pan con cola producciones
fue integrada entre 1998 y 2001 por:
Soraya Coral
César Portilla
Gabriela Rivadeneira


"There is a market, a government and a 'way of life', or in other words it is the culture produced by the people in the margins of the market and the government. Though sometimes their values coincide, each one of these entities has their own dynamics that give a meaning to the things".
(Ulf Hannerz quoted in The cultural production field, Pierre Bourdieu)

Walkabout, 2001


Walkabout,
(Trainer)
© PCCP 2001
(7’27’’)
Vidéo comportant des photographies mises en séquence avec une bande-son et de musique performée et enregistré dans un studio domestique. Le récit présent une personne qu’est traversée pour différentes images, idées et histoires pendant qu’elle marche dans les rues de la ville sans direction précise pour aboutir finalement chez elle. Les images pourraient être considérés dans un premier moment, comme le « vidéo clip » de la chanson Walkabout (Traîner) de la bande américaine Red Hot Cili Peppers. Les images montrent quelques aspects quotidiens et paysages urbains de la vie à Quito. La bande-son inclut aussi une pièce de jazz de l’album Tales de Marcus Miller utilisée comme fonde musicale sous laquelle nous avons arrangé une chanson en hommage à l’équipe de foot Aucas, équipe emblématique des couches populaires de la Sierra équatorienne qui n’a jamais réussi gagner un championnat. Les mots de la chanson créent une métaphore de la condition de vie, toujours très mouvementé et contrasté, en Equateur.

Detidepende, 2000



Detidepende,
© PCCP 2000
(1’27’’)
Spot publicitaire pour la TV et l’Internet. Vidéo promotionnel de produits de la marque fictive Detidepende (Dépende de toi), réalisé en 1999. Le spot publicitaire et tous les produits Detidepende ont été élaborés artisanalement pour une action réalisée à l’intérieur de la « Feria de la Mujer 99 » (L’Expo de la Femme 1999) : événement commercial de produits ayant la femme comme cible. Il s’agit d’une intervention qui parodie les codes et mécanismes d’insertion au marché d’un produit commercial (logo, marque, slogan, vendeuse, articles promotionnels, brochures ciblés, stand et spot publicitaire, site web) qui veut offrir une ligne de produits « oubliés » par les organisateurs de l’événement et qui porteraient atteinte au stéréotype de femme qu’été soigneusement monté à l’intérieur. L’action n’avait pas été ni annoncée, ni autorisée, ce qui a conduit à l’imminente expulsion du groupe PCCP du centre d’expositions par les membres de sécurité.

Warriors Tours, 2000.



WARRIORS TOURS,
© PCCP 2000.
(02’34’’)
Comercial en formato televisivo para TV y Web, dirigido a extranjeros (del primer mundo). Invitación a ser parte de la lucha contra las fuerzas del orden en las manifestaciones callejeras públicas, que se suceden periódicamente en nuestro país (Ecuador). Como parte de esta obra se diseñó un vestuario adecuado para el potencial guerrero, carteles publicitarios, slogans, gritos , consignas, volantes y papelería. Este video es una especie de parodia de los deportes extremos (tan de moda en el primer mundo) y de la visión estereotipada con la que la publicidad y los medios de información representan a los países « periféricos ».

Warriors Tours
(Tourisme guerrier),
© PCCP 2000.
(2’34’’)
Faux spot publicitaire pour la télévision et l’Internet, qui promotionne un produit touristique dirigé au public étranger. En suivant le format du tourisme sportif d’aventure « de sensations extrêmes », on offre aux participants l’expérience de combattre dans des vraies manifestations, grèves et luttes corps à corps contre l’état et les forces de l’ordre dans les rues de la ville de Quito (Équateur). Le projet inclus le design et la création du logo institutionnel, des matériaux publicitaires : vidéo et panneaux publicitaires, des vêtements, des photos, slogans, chants combatifs, etc. Warriors Tour est une parodie du sport extrême et de la vision stéréotypé que la publicité et l’information des media présentent des pays « périphériques ».


WARRIORS TOURS,
© PCCP 2000.
(02’34’’)
Publicity spot; TV and web commercial addressed to foreign (first world) tourism. This is a promotional spot that invites to make a warriors tour fighting against police and the force of order in the streets of Quito (Ecuador), in public manifestations that are very frequent in our country. We’ve also designed dresses, publicity panels, slogans, combative chants and flyers. It’s a parody of extreme sports and of the publicity’s stereotype view representing “periphery” countries.

PULVAPATAS, 2000






PULVAPATAS,
© PCCP 2000
2min. 4seg.

ROBOTIN FIRMEZAS, 1999


ROBOTIN FIRMEZAS,
© PCCP 1999
(1’49’’)
Diaporama avec un montage de son montré comme un show de diapositives et narration en direct. Travail composé de photographies de dessins. Est une fiction qui travaille sur le mode de la bande dessinée. Le sujet de ce récit traite le de la prétendue possibilité de vivre une vie à la carte.

Olor a Concha, 1999



Olor a Concha,
(Odore à poisson),
© PCCP 1999
(7’20’’)
Photo fiction (photo novela), projection en direct de diapositives et une bande-son performée par PUZ (César Poritlla, Ulises Unda et Patricio Ponce) Cette œuvre utilise indistinctement le dessin et la photographie, est la première œuvre fait avec ce format et logique de spectacle en direct, elle est une parodie des feuilletons télévisés (la telenovela). Cette diaporama mette en évidence une visualité urbaine de la ville de Quito, ses iconographies et dynamiques performatives collectives au long d’un récit court et banal. L’œuvre cherche à détecter formes et discours non-officiels ou non-institutionnels qui s’insèrent dans le réseau productif de la ville en devenant des espaces créatifs générateurs de culture.